Nous l’avons montré dans un précédent article, la réforme de l’Enseignement Supérieur voulu par Macron et consorts met clairement en place la sélection à l’entrée de l’Université. Concrètement, l’idée est que pour suivre des études scientifiques, il faut que les étudiants aient un bac scientifique, que pour suivre des études littéraires, un bac littéraire est préférable etc. Ce qui, au premier abord, n’est pas bête. Cependant, cette idée, si elle est somme toute assez logique, ne va pas sans poser problèmes, et c’est justement ce qui va nous occuper ici. Ce n’est pas la seule fausse bonne idée de ce projet de loi, nous essaierons de le montrer.
En préambule, je tiens à préciser que s’opposer à un projet de réforme particulier n’est pas s’opposer à la réforme en général. Je ne milite en rien pour l’immobilisme, le statu quo, les bras ballants et la bouche en cul de poule. Simplement, cette réforme-ci me semble néfaste, ce qui n’est pas le cas de toutes les réformes possibles : beaucoup de choses sont à faire pour redresser la barre. La situation est catastrophique et empire d’année en année, il faut donc faire quelque chose, et vite. Néanmoins, ça n’est pas guérir le malade que de lui donner un remède mortel.
Dès l’abord, je souhaite préciser les choses. La sélection à l’entrée à l’Université est une très vieille chose, aussi vieille que le baccalauréat. Un article est consacré à cette question : Naufrage d’APB : pour la sélection à l’Université… par le bac ! Il faut une sélection, c’est évident. Mais une sélection qui porte l’idéal républicain d’émancipation des individus. C’était précisément l’idéal de l’Université, cet idéal que nous sommes progressivement en train d’abandonner. Notre Université, c’est un héritage séculaire, un trésor, élaboré par la République sous l’impulsion de la pensée des Lumières. Pour ces grands esprits d’alors, le savoir, la connaissance étaient les plus formidables vecteurs du Progrès.
Réflexions sur l’éducation
« Indépendamment des usages physiques et palpables de la Géométrie, nous envisagerons ici ses avantages sous une autre face, à laquelle on n’a peut-être pas fait encore assez d’attention : c’est l’utilité dont cette étude peut être pour préparer comme insensiblement les voies à l’esprit philosophique, et pour disposer toute une nation à recevoir la lumière que cet esprit peut y répandre. C’est peut-être le seul moyen de faire secouer peu-à-peu à certaines contrées de l’Europe, le joug de l’oppression et de l’ignorance profonde sous laquelle elles gémissent. Le petit nombre d’hommes éclairés qui habitent certains pays d’inquisition, se plaint amèrement quoiqu’en secret, du peu de progrès que les Sciences ont fait jusqu’ici dans ces tristes climats. Les précautions qu’on a prises pour empêcher la lumière d’y pénétrer, ont si bien réussi, que la Philosophie y est à-peu-près dans le même état où elle était parmi nous du temps de Louis le Jeune. Il est certain que les abus les plus intolérables d’un tribunal qui nous a toujours si justement révoltés, ne se sont produits et ne s’entretiennent que par l’ignorance et la superstition. Éclairez la nation, et les ministres de ces tribunaux renonceront d’eux-mêmes à des excès dont ils auront les premiers reconnu l’injustice et les inconvénients. C’est ce que nous avons vu arriver dans les pays où le goût des Arts et des Sciences et les lumières de la Philosophie se sont conservés. »
Voilà les paroles magnifiques de d’Alembert dans l’Encyclopédie, à l’article « Géomètre ». Il y affirme sans ambages qu’il existe une continuité entre l’éducation, l’instruction, la science, la philosophe, et l’émancipation politique. Non sans naïveté, d’Alembert porte une confiance aveugle à l’éducation, qui peut mettre à bas les tyrans. Car pour lui, l’accroissement du savoir est un enjeu politique.
Aujourd’hui, il n’est plus question de tyrannie bien sûr, du moins pas sous la forme qu’ont connus nos illustres ancêtres, mais les enjeux sont les mêmes. Faire progresser une société implique de faire progresser le savoir dans cette société : pas de démocratie forte sans des citoyens éclairés. Or, nous ne pouvons qu’être alarmistes en voyant la situation actuelle de la France : les savoirs fondamentaux s’effondrent, et avec eux, le quotient intellectuel moyen… Comment ne pas y voir une cause de la progression des idéologies fumeuses, conspirationnistes, irrationnelles, néo-religieuses voire franchement extrémistes ?
- Education et éducateurs
L’éducation, étymologiquement, c’est la « conduite au dehors », ex-ducere. Le verbe ducere signifie conduire, guider. Cela implique l’idée d’un tiers qui nous conduise ou nous guide. L’éducation suppose un rapport d’intersubjectivité entre soi et un guide, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’éducation sans éducateur, quel qu’il soit, mort ou vivant, de chair et d’os ou figure de papier. En premier lieu, l’éducation a pour formidable ambition de « conduire hors de soi ». Un éducateur est donc celui qui nous conduit hors de nous-même, non pour nous perdre, mais au-contraire, pour trouver en nous ce que ne voyions même pas. L’éducateur voit plus haut que tous les autres, car il voit ce qui nous dépasse et pourtant nous constitue. Dans sa troisième des Considérations Inactuelles, intitulée « Schopenhauer éducateur », Nietzsche écrit ces phrases magnifiques :
« Tes vrais éducateurs, tes vrais formateurs te révèlent ce qui est la véritable essence, le véritable noyau de ton être, quelque chose qui ne peut s’obtenir ni par éducation ni par discipline, quelque chose qui est, en tous les cas, d’un accès difficile, enchaîné et paralysé. Tes éducateurs ne sauraient être autre chose pour toi que tes libérateurs ».
La libération dont il est question, c’est-à-dire l’accès à nous-même, voilà qui ne peut s’atteindre sans le secours d’un éducateur. Nous sommes pour ainsi dire aveugles à ce que nous sommes.
Cette conception est fondamentale, surtout aujourd’hui, dans ce monde où l’on nous invite constamment à « être nous-mêmes », à être « uniques », « non formatés », à « libérer notre moi »… Cette injonction perpétuelle, presque tyrannique, à faire fi de tout ce qui peut nous entraver, tout ce qui peut limiter le déploiement de notre individualité, est en réalité un enfermement : c’est l’exact inverse de l’éducation. L’école est frappée de plein fouet par cette idéologie mortifère : pédagogie inversée, invitation à laisser les enfants se développer eux-mêmes, réduction du rôle de l’enseignant à celui d’animateur… Voilà de quoi Nietzsche peut nous guérir.
- Idéal d’émancipation
L’éducation a pour objectif l’émancipation du sujet, mais une émancipation totale, radicale. Il faut émanciper le sujet aussi de lui-même, et à cette fin, un éducateur est nécessaire. Sinon, il ne s’agit que d’enclore le sujet en lui-même, le résumer à la petite idée qu’il a de lui, l’enfermer dans ces certitudes, ses opinions premières. C’est vers quoi tend l’éducation d’aujourd’hui, malheureusement.
L’école républicaine était un instrument d’émancipation, on l’a vu. Son héros : Camus, fils de femme de ménage devenu Prix Nobel de Littérature grâce à l’école et à l’abnégation de son instituteur. Ces instituteurs, que Charles Péguy a appelé des « hussards noirs » étaient eux aussi les héros et les hérauts de la République, chargés d’une mission presque sacrificielle : diffuser d’instruction publique, gratuite, laïque et obligatoire. Ils accomplissaient la lourde tâche confiée par Jules Ferry : celle de « faire disparaître la dernière, la plus redoutable des inégalités qui vient de la naissance, l’inégalité d’éducation ». Pas d’école républicaine sans promesse de dépasser sa condition. L’ascension de l’individu se fait grâce aux savoirs universels livrés à chacun.
On a pu porter ainsi cette idéal d’émancipation car les jeunes gens étaient vus comme des êtres en construction, nécessairement imparfaits car « perfectibles » comme dirait Rousseau. Cette perfectibilité qui était le moteur qui nous poussait à en savoir toujours plus, afin de nous accomplir et de progresser vers une forme d’achèvement. L’idée de Rousseau a également connu un renversement ces dernières années : la société moderne considère que les jeunes sont déjà parfaits, que tout est déjà en eux, comme un trésor enfoui…
- Embrasser l’univers
Enfin, l’éducation comme « conduite au dehors » nous apprend à nous arracher à l’ici et maintenant. Pas pour nous abrutir d’au-delà, non, mais pour nous faire embrasser la vastitude du monde et des âges : pour nous décentrer. Il n’y a pas de meilleure ouverture que l’éducation. Apprendre à lire une oeuvre classique, c’est être plongé dans un monde plus vieux que nous, nous immerger dans ce qui nous dépasse et que pourtant, nous pouvons nous approprier par le savoir. Tout à la fois une entreprise d’humilité et d’orgueil : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable » écrivait Pascal dans ses Pensées.
Lire la Recherche du Temps Perdu vaut infiniment plus que toutes les leçons de morales, les cours débilitants sur le « vivre ensemble » ou l’ouverture à l’autre. Molière nous est plus contemporains que nombre de gens que nous côtoyons. C’est cette proximité-là qu’il faut développer. L’apprentissage des Classiques, aujourd’hui moquée, procédait de cet idéal : car qu’est-ce qu’un classique ? Une balise, un repère, une part de nous-même avant que nous soyons au monde. La littérature nous parle de l’homme, donc de nous, plus sûrement que tous les traités de philosophie ou de sciences. Elle nous connaît plus sûrement que nous nous connaissons nous-même.
Dans l’Essai sur les données immédiates de la conscience, Bergson, philosophe de génie et immense littérateur, écrivait ceci :
« Que si maintenant quelque romancier hardi, déchirant la toile habilement tissée de notre moi conventionnel, nous montre sous cette logique apparente une absurdité fondamentale, sous cette juxtaposition d’états simples une pénétration infinie de mille impressions diverses qui ont déjà cessé d’être au moment où on les nomme, nous le louons de nous avoir mieux connus que nous ne nous connaissons nous-mêmes. »
De cela découle la nécessité de transmettre la connaissance et mieux, l’amour de ces grands classiques. La fréquentation d’une oeuvre littéraire telle que celle de Molière, de Balzac, de Rimbaud, fait plus pour l’édification d’un sujet droit et digne que tous les discours sur le vivre ensemble. C’est malheureusement l’idéal inverse qui prévaut chez tous les « pédagos » de l’Education Nationale pour qui il faut, au mieux moderniser ces oeuvres, les rendre accessibles en les mutilant, mais le plus souvent, ne pas traumatiser les élèves en les faisant lire des livres parfois difficile d’accès.
Université en danger
Si nous tenons à l’idéal des Lumières, le savoir doit être préservé, et cette promesse d’émancipation maintenue à tout prix. Or, le projet de réforme de l’Enseignement Supérieur en passe d’être adopté va dans le sens inverse.
- Enfermer les étudiants dans des filières
Décider que seuls les bacheliers scientifiques pourraient accéder aux Licences scientifiques revient à fermer les portes de ces licences aux lycéens dès la classe de Première. Pas le droit à l’erreur ni au doute. « Scientifique tu es né, scientifique tu seras » semble nous dire cette loi. Il y aurait comme une fatalité, une grâce divine : des littéraires, des scientifiques. Sans possibilité d’évolution. Or, les grands esprits ne sont-ils pas au contraire ceux qui s’affranchissent de ces catégories ? Ceux qui cultivent l’art de serpenter sur les crêtes ? Einstein écrivant des poèmes et de grands livres de pensée, Pascal le philosophe et mathématicien génial, et mille autres exemples encore…
Cette idée de sélection à l’Université assigne les jeunes esprits à résidence disciplinaire… C’est la négation de l’émancipation et de la conduite hors de soi dont nous parlions. Un jeune bon en mathématiques ne peut-il rêver d’être professeur d’anglais ? Sommes-nous condamnés par nos talents ? L’éducation est toujours une surprise, en premier lieu quant à soi-même.
De plus, il est des destins tardifs. Le physicien Etienne Klein confesse que sa vocation lui est venue à 20 ans passés, alors que son professeur de lycée lui reprochait son manque de « sens physique ». Il faut mettre cela en perspective avec le fait que la série d’un lycée est bien souvent fortement influencée par ses parents – ce qui est au demeurant normal. Mais une fois adulte, ce qui est le plus souvent le cas à l’entrée à l’Université, la jeune personne doit pouvoir décider pour elle-même, sans subir les choix d’orientation décidés par ses parents. A 15 ou 16 ans, on est trop jeune pour avoir une idée précise de son avenir. Les vocations sont en réalité choses fort rares… Cela a aussi des conséquences non négligeables en termes de reproduction sociale : un enfant de scientifiques sera un scientifique. Cette loi dénie aux jeunes le droit à la bifurcation, à l’imprévu.
De la même manière, l’instauration de la Fiche Avenir nous semble du plus mauvais effet. Car en permettant aux professeurs de juger les projets d’un lycéen, et de faire de ce jugement un critère d’acceptation dans une formation, on écrase toujours plus le jeune. Que les professeurs conseillent leurs élèves sur leur orientation, quoi de plus normal ? Mais ce projet va beaucoup plus loin que le simple conseil. Combien de gens qui sont passés à côté de leur vie à cause de jugements négatifs ? « Tu n’en seras pas capable », « c’est trop dur pour toi »… Ces mots qui poignardent un destin…
- Intrusions du marché et du travail
En réalité, ce mouvement n’est pas nouveau. Le but visé, mais jamais avoué, est de substituer à la notion de transmission des savoirs, la tâche fondamentale dévolue à l’école, celle de formation professionnelle. Plus ça va, plus on nous dit que l’école doit permettre l’insertion sur le marché du travail. Mais cela est une intrusion inacceptable. L’école ne forme pas des travailleurs, mais des citoyens. En cela, l’introduction, depuis au moins 20 ans, de l’idée de « compétences » est révélatrice : on ne forme plus des savants mais des exécutants. A la plus grande joie du marché… Cette loi pousse dans cette direction en essayant au maximum d’orienter l’élève vers ce qu’il sait faire a priori. La proposition de parcours personnalisé peut d’ailleurs être interprétée en ce sens.
Nous perdons peu à peu une dimension fondamentale du savoir : sa gratuité. Le savoir est gratuit dans le sens où il est inutile, sans valeur marchande, improductif, non monnayable pour les marchés, c’est un espace de résistance aux assauts de la société de marché qui s’avance. L’élan qui nous porte vers la connaissance n’attend rien en retour, si ce n’est la joie de comprendre, de toucher le réel, d’en pénétrer les secrets.
Or c’est l’une des missions essentielles de l’Université : produire de la connaissance. Il ne s’agit pas simplement de former de jeunes esprits, mais aussi de générer des savoirs nouveaux dans tous les champs disciplinaires, à commencer par ceux qui ne rapporte rien : la recherche universitaire est un bien commun de l’humanité entière. Or, les différentes lois successives visent à rapprocher les établissements publiques et privés, en faisant entrer les logiques comptables et de rentabilité au sein des facultés. C’est notamment le pêché originel de la loi LRU de Nicolas Sarkozy. Le projet de loi Macron fait un pas de plus dans cette direction.
- Dévalorisation des diplômes et mise en concurrence
Le gros problème des formations « à la carte », des enseignements personnalisés promus par cette loi n’est pas là. La création de parcours de formation personnalisés remet en cause l’uniformité des formations et des diplômes tant au niveau national en mettant les établissements en compétition, qu’entre chaque étudiants (qui est la porte ouverte à un nivellement social des formations). Ces diplômes « à la carte » sont une fausse bonne idée, voire une mauvaise idée tant le danger est grand de perdre la valeur des diplômes. La valeur d’un diplôme vient de ce qu’on sait qu’elle garantit telles connaissances ou telles compétences : le diplôme nous assure de ce que son détenteur maîtrise. Dès lors que les enseignements peuvent être choisis (partiellement ou en totalité) le diplôme perd sa valeur de garanti. Il y aura donc une course entre les établissements, et pas nécessairement une « saine émulation » comme on aime trop souvent à nous le faire accroire. Il se produira plus sûrement une polarisation encore plus grande entre « bons » et « mauvais » établissements. D’autant que les attendus comportent un volet local, défini par les universités. Pire, on affaiblit l’Université face aux établissements privés, qui eux, délivrent des diplômes dont on connaît la valeur : cela encourage la concurrence public/privé qui se mène depuis des décennies, et toujours en défaveur de l’enseignement public. Quant aux étudiants, on risque de les jeter encore plus dans le désespoir en leur faisant miroiter des diplômes inutiles…
Ne soyons pas naïfs. Pour l’instant, on nous assure, la main sur le cœur, que les attendus ne seront exigibles que dans les filières sous tension. Mais avec l’accroissement inexorable du nombre de candidats à l’Université, et le peu de moyens dont elle dispose, ces filières sont amenées à se multiplier. L’organisation de la pénurie de places dans le domaine de l’enseignement supérieur a permis de faire accepter à la population des idées allant à l’encontre de l’universalité de l’enseignement supérieur en France. Car enfin, tout cela était prévisible, depuis des dizaines d’années, et rien n’a été fait ! Deux possibilités : soit nos dirigeants sont des incompétents soient ils ont voulu cette situation. Cette volonté de créer une rareté en termes de savoir et de formation semble trop évidente pour ne pas être le fruit d’une vision mercantile de l’enseignement supérieur.
Enfin, le fait que les Universités puissent accepter un lycéen à la condition qu’il accepte une remise à niveau ou un cursus particulier me pose problème. Il s’agit d’un terrible aveu d’échec. Quel est ce lycée qui donne un niveau si mauvais aux élèves qu’il faille que ceux-ci aient des cours de rattrapage à la fac ? Personne ne semble voir que si le niveau est catastrophique au sortir du lycée, c’est que le problème se situe en amont, et non en aval. Ce sera donc à l’étudiant d’assumer l’impéritie du lycée, du collège et du primaire. C’est tout un système qui dysfonctionne, et ce sont des milliers de jeunes qui paient les pots cassés. Ces parcours individualisés de formation en sont l’illustration. Un étudiant qui doit travailler pour s’assurer une existence à peine digne pourra-t-il accepter d’alourdir son emploi du temps ? Ou devra-t-il renoncer à sa formation, comme c’est déjà trop souvent le cas, en particulier pour les jeunes femmes ?
Ce projet de loi témoigne de plusieurs choses :
- l’impréparation du gouvernement : ces propositions laissent énormément de zones d’ombres, de questions imposées, et sont très loin de régler les vrais problèmes de l’Université.
- l’orientation libérale et la poursuite des politiques de sape de l’Université française au profit d’une vision anglo-saxonne de l’enseignement supérieur, mais aussi au profit des établissements privés.
Formuler une critique forte et construite est un préalable indispensable. Mais non suffisant. Il faut proposer un contre-modèle, promouvoir d’autres idées afin de montrer qu’il n’existe pas qu’un seul type de solutions, une fuite en avant vers le libéralisme. Ce sera l’objet de notre prochain article.
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