
Logocratie
Clément Viktorovitch
Editions du Seuil, 2025
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 à la présidence de la République nous assistons, la chose a été maintes fois documentée, à un saccage en règle de la parole politique : le mensonge, la traîtrise, la dénégation, la tartuferie et la déloyauté tiennent lieu de communication officielle. Nombreux sont ceux qui ont dit ou écrit, à juste titre, que le macronisme consistait, essentiellement, en une perversion du langage. Clément Viktorovitch résume, laconique : « en huit ans, le mensonge s’est installé au cœur du pouvoir français » (p.61). Ce constat est largement partagé, certes. Il reste cependant à en tirer toutes les conséquences, et c’est à cette tâche principale que s’attelle Logocratie, brillant essai de ce docteur en sciences politiques, enseignant, chroniqueur et spécialiste de rhétorique politique. Si la destruction du langage est aussi profonde qu’on le dit, une seule conclusion s’impose en effet, et il est plus que temps de la formuler : la France n’est plus une démocratie. Elle est devenue une logocratie.
Après la dissolution de 2024 et les résultats électoraux des législatives de juin, une alliance arrive en tête : le Nouveau Front Populaire. Factuel, indiscutable. Pourtant, Emmanuel Macron l’a dit, et à sa suite toute sa clique d’aliénés, sans compter nombre de journalistes et éditorialistes de cours : « personne n’a gagné ». Comment peut-on, au plus haut sommet de l’Etat, affirmer, sans ciller, une déclaration aussi manifestement fausse ? Comment peut-on, au vu et au su de tous, non seulement mentir, mais rejeter le réel sans autre forme de procès ? Ce genre de refoulement des faits était l’apanage des fous, des psychotiques, des délirants ; c’est aujourd’hui le mode de communication du gouvernement français. Bien sûr, en politique plus qu’ailleurs sans doute, le mensonge a toujours fait partie de l’arsenal discursif – mensonges d’Etat, fausses promesses, arrangements avec les chiffres, omissions volontaires… « Il semble toutefois que les choses aient changé » (p.9). Ce n’est pas seulement qu’il y aurait plus de mensonges qu’auparavant, Macron n’est pas juste un « super menteur ». Autrement dit, la différence n’est pas d’ordre quantitatif mais qualitatif, et c’est précisément cela que décrypte Logocratie, et c’est cette bascule qui démolit la possibilité même de la démocratie.
Que s’est-il donc passé ? Clément Viktorovitch dissèque tous les rouages du changement de régime discursif qui affecte la société française, mais résumons à grands traits. Nous sommes entrés dans l’ère de la post-vérité (la post-truth era disent les anglosaxons). Une autre question surgit immédiatement : « qu’est-ce qui distingue la post-vérité du simple mensonge, dont on a vu qu’il était aussi vieux que la politique elle-même ? » (p.64) Pour le comprendre, Viktorovitch en revient aux concepts mêmes : la contrevérité n’est pas le mensonge qui cherche à « dissimule[r] la vérité » (p.67), qui à son tour diffère de l’affabulation, elle-même distincte de ce que le rhétoricien appelle l’« anticatastase » (p.66). Exhumant ce vieux mot d’un dictionnaire de stylistique, l’auteur nous gratifie d’un concept puissant et fort utile : l’anticatastase « consiste, précisément, à décrire une situation de manière diamétralement opposée à la réalité » et à nier le réel « frontalement, effrontément, au vu et au su de tous » (p.66). Viktorovitch précise les choses : « l’anticatastase marque une rupture qualitative avec le mensonge traditionnel. […] Le mensonge respecte encore la vérité en la craignant ; l’anticatastase la méprise en la niant » (p.67). Ce concept, dont on se demande pourquoi il ne s’est pas imposé plus tôt tant il est utile et important, permet de décrire exactement la situation actuelle. Trump peut affirmer, sans aucune crainte, qu’il n’a pas plu lors de son investiture… alors que toutes les caméras du monde témoignent du contraire. Elisabeth Borne – qui nous avait pourtant prévenu qu’elle ne connaissait rien à l’éducation – peut déclarer sur un plateau télé « qu’il faut se préparer, très jeune, enfin dès le départ, presque depuis la maternelle, à réfléchir à la façon dont on se projette dans une formation et dans un métier » et, le lendemain, tout en commentant ses propres déclarations, qu’« on ne va pas orienter les élèves dès la maternelle ! Au contraire, on doit veiller à ne pas conditionner leur choix d’orientation »[1]. Cette figure est réalisée par une professionnelle, à ne pas reproduire chez soi. Ainsi donc, on peut dire puis, le lendemain, affirmer qu’on n’a pas dit. On peut, à l’instar de Dussopt-le-furax lors des débats sur la réforme des retraites, hurler, le visage cramoisi et bouffi de colère, que « personne n’a craqué »[2] – autrement dit, on peut assurer que personne n’a craqué au moment-même où l’on craque. On peut clamer, à l’image de Franck Riester, que le pouvoir n’a jamais promis des retraites minimales à 1200 euros[3] pour tout le monde après avoir, dans une interview donnée trois mois plus tôt, déclaré que « l’objectif est qu’avec une carrière complète, personne ne parte en retraite avec moins de 1 200 euros net par mois »[4]. C’est cela, l’anticatastase.
Les problèmes surviennent lorsque les mensonges et les anticatastases saturent les discours publics au point où ils deviennent le mode communication des gouvernants. « Il en découle une spirale perverse » (p.68) au terme de laquelle, les mensonges se multipliant, les citoyens s’y habituent, s’usent à les démentir, puis s’y résignent. Dès lors, tout est permis, un ministre ou un Président peuvent mentir sans qu’aucune forme de discrédit ne les sanctionne – au contraire. « Ce maelström incessant qui semble devoir nous entraîner toujours plus loin dans la déloyauté, c’est cela que l’on appelle la « post-vérité ». » (p.68) Le résultat ? Une « indifférence au vrai » (p.68) : la vérité n’est plus un critère, sa recherche n’est plus un idéal, l’adéquation au réel n’est plus considéré comme ce qui permet de discriminer les différentes assertions. Peu importe que telle parole soit vraie ou fausse : elle est nous plaît ou nous déplaît, voilà tout. Et c’est en fonction de ce seul « critère », qui n’est plus vraiment un critère, que l’on se détermine individuellement ou collectivement : on en vient à considérer comme « vrai » ce qui nous conforte. La post-vérité ainsi définie constitue un « état du débat public » (p.70) dans lequel il n’est plus besoin de chercher à dire le vrai car l’idée même de vérité s’est dissoute : toutes les propositions sont mises sur le même plan[5].
Logocratie livre alors des analyses qui nous permettent d’approfondir les raisons et mécanismes de l’émergence de la post-vérité. Les évolutions sociales et surtout les réseaux sociaux jouent ici un rôle majeur. Clément Viktorovitch développe les notions de « bulles de filtres » (p.73) puis de « chambres d’écho » (p.75) pour décrire les effets des réseaux sociaux sur la formation des opinions personnelles et collectives, il montre comment le débat public s’en est trouvé fragmenté et disloqué. Dans la suite du texte, il démonte certains des procédés rhétoriques participant à cette dislocation des discours et à leur noyade dans la post-vérité : utilisation de concepts mobilisateurs, discours tournant à vide, appels au bon sens contre les faits et la science, retournement du sens des mots etc. Les dirigeants politiques torturent la langue jusqu’à lui faire rendre gorge. A tel point que les macronistes, tout comme les affidés de Trump, Boris Johnson ou Jair Bolsonaro, disent littéralement n’importe quoi : les faits, la vérité, le réel ne sont pas pour eux des objectifs mais de simples moyens. Si dire la vérité sert leurs intérêts, ils la diront ; dès lors qu’elle ne leur sera plus utile, voire hostile, ils pourront sans problème dire le contraire. Et c’est ce qu’ils font, sans aucune vergogne, comme le démontre de façon implacable et chirurgicale Clément Viktorovitch.
Avant de discuter de la notion centrale de logocratie, il nous faut à ce stade parler de ce qui forme l’un des cœur de cet ouvrage passionnant : le bilan de 8 ans de mensonges, de contrevérités, d’anticatastases, de perversion du langage, en d’autres termes, le bilan de 8 ans de macronisme. Avec précision, Viktorovitch va méthodiquement et froidement revenir sur un certain nombre de mensonges éhontés de Macron et ses sbires. Les exemples s’accumulent, s’amoncèlent, s’entassent, s’amassent, les mensonges s’agrègent, s’agglutinent, les anticatastases se superposent et s’empilent. Au fil des pages, Clément Viktorovitch, descendu dans les écuries d’Augias du macronisme, démontre méticuleusement sa proposition de départ : « les choses ont changé ». Macron a passé un cap quantitatif et qualitatif, celui, précisément, de la post-vérité. Logocratie met, de façon tout à fait pertinente, Emmanuel Macron en perspective avec Donald Trump, Boris Johnson et Jair Bolsonaro, d’autres champions de la post-vérité (et de la fascisation du monde) desquels les médias français tentent pourtant à tout prix de le distinguer. La démonstration est sans appel : la pratique discursive de Macron, Trump ou Bolsonaro sont de même nature (quoi que la quantité des mensonges de Trump soit, pour le coup, tout à fait astronomique[6]).
Reste à tâcher de comprendre pourquoi le pouvoir use des moyens de la post-vérité. A quelles fins ? Selon quels objectifs ? Quel intérêt aurait un gouvernement à distordre le débat public au point de dissoudre la vérité ? La réponse est simple : « dès lors que le gouvernement se libère de la contrainte de devoir faire ce qu’il dit et dire ce qu’il fait, il lui devient possible de commettre l’impensable sans avoir à assumer l’indicible » (p.13). En une formule, magistrale, Clément Viktorovitch résume tout. Mentir, nier le réel en permanence afin de détruire la vérité, pour que les gouvernants n’aient plus à répondre de leurs actes et avoir enfin le champ libre pour faire ce qu’ils veulent – y compris et surtout les pires choses. Et c’est bien ce qu’il se passe : les pires choses s’accomplissent sous nos yeux. Logocratie va, là aussi, documenter le glissement autoritaire du régime Macron au-travers de lois liberticides plus ou moins assumées, de la brutalisation de l’espace public et d’une répression féroce, et démontrer comment ces lois scélérates et ces comportements factieux ont été permis grâce à des justifications et des discours médiatiques relevant de la post-vérité. Autrement dit, Darmanin, Retailleau, Castaner, Macron et leurs nervis transforment petit à petit la France en un Etat autoritaire parce que le débat public aura été préalablement disloqué et parce que, tout pouvant être dit, et le contraire de tout, sans en payer le prix, tout peut dès lors être fait. Encore une fois, la démonstration est implacable, et elle fait froid dans le dos.
Si le premier objectif du livre était de dresser « un bilan amer […] scrupuleusement documenté des sept années durant lesquelles le président Macron a directement gouverné » (p.10) ; le second était de montrer « que la banalisation du mensonge politique […] est une destruction méthodique des conditions de possibilité de la démocratie représentative[7] » (p.12). Il nous reste donc à examiner cela. Afin de démontrer que la post-vérité attaque la démocratie dans ce qu’elle a de plus profond, Viktorovitch définit les piliers de la démocratie (représentative) : à savoir la souveraineté populaire – « capacité pour le peuple, de décider par lui-même et pour lui-même de son destin commun » (p.84) – et l’Etat de droit – « un Etat qui se soumet lui-même aux règles qu’il édicte » et vise « le respect des libertés publiques et des droits fondamentaux » (p.86). Il y ajoute, avec Habermas et Rosanvallon, une dimension procédurale, dynamique : le « débat public » (p.87) envisagé comme « confrontation permanente des différents points de vue, chacun échangeant avec tous dans un brassage continu des informations, des propositions et des arguments » (p.87). Or, le débat public suppose, pour être effectif, une information claire et loyale des citoyens, l’existence de faits sur lesquels discuter, de vérités à partir desquels débattre, c’est-à-dire d’un « espace public ». La démocratie repose sur la souveraineté populaire (hypostasiée dans l’idée de représentation) et l’Etat de droit et progresse au moyen de la délibération et du débat publics.
Or, et c’est là que Logocratie prend toute sa dimension, à la fois analytique et critique : la post-vérité dans laquelle se vautrent les dirigeants (singulièrement les macronistes) tels des pourceaux replets pataugeant dans leur cloaque fangeux, rend impossible la tenue du débat public en pulvérisant l’espace public tissé de faits partageables, de données objectives, de vérités communes. Non seulement la parole publique frelatée explose l’idée même de vérité, mais elle dissimule les agissements et les volontés des dirigeants, elle masque leurs décisions, elle travestit leurs bilans, les citoyens ne peuvent dès lors plus discuter de rien. L’exercice de la citoyenneté n’est plus possible. Par ailleurs, les décisions que masque l’expression des mensonges et anticatastases, ce sont celles qui, précisément, aboutissent à priver le peuple de sa souveraineté et à rejeter l’Etat de droit. Viktorovitch documente, au travers d’un récit glaçant, les attaques inouïes que le macronisme a mené et mène encore – aidé en cela par la droite et l’extrême droite (dont il n’est qu’une des composantes) – contre l’Etat de droit. Retailleau, Darmanin, Zemmour, Macron : même combat. Haro sur la justice indépendante, feu sur les libertés publiques, sus aux oppositions. La « pente autoritaire » (p.164) est dévalée à toute vitesse.
Au terme de sa démonstration, Clément Viktorovitch est en capacité de tirer la seule conclusion qui s’impose lorsqu’il se demande si l’on peut « encore prétendre sereinement que notre régime puisse « être dit démocratique » ? » « A cette question, écrit-il, il est devenu possible de répondre : non. » (p.233). Si, donc, nous ne sommes plus en démocratie, c’est qu’une nouvelle pratique du pouvoir, une nouvelle « gouvernementalité » pour parler avec Foucault, a pris sa place. Ce nouveau mode de gouvernement, Clément Viktorovitch le nomme : logocratie. La logocratie est cette pratique du pouvoir de ceux qui, au moyen de la post-vérité, imposent « leurs mots contre le réel » (p.242) afin de dépouiller le peuple de sa souveraineté et de gouverner comme bon leur semble en toute impunité en sapant les fondements mêmes de la démocratie. Nous ne sommes pas, selon Viktorovitch « en » logocratie comme nous serions « en » démocratie, la logocratie n’est pas un régime politique, c’est bien une pratique du pouvoir qui corrompt de l’intérieur tout régime existant – qu’il soit authentiquement démocratique ou pas[8]. Je ne déplierai pas plus ce concept pour ne pas l’affadir (il faudrait le commenter et le discuter plus longuement), mais j’insisterai juste sur sa puissance théorique potentielle. L’idée de logocratie comble un véritable vide dans la théorie politique qui peine tant, en ces temps funestes de progression des régimes autoritaires voire fascistes, à décrire voire simplement nommer ce qui se passe.
Logocratie est déjà un livre important, pour les deux tâches qu’il s’est données. Un bilan implacable, chirurgical, documenté, précis, impitoyable dans sa rigueur des 8 premières années de la présidence d’Emmanuel Macron et du macronisme au pouvoir. On ne lui fera ici qu’un seul reproche : ne faire qu’effleurer l’ampleur des mensonges proférés – plusieurs volumes n’y suffiraient pas. Et une analyse claire, méticuleuse mais accessible de la situation politique française (mais aussi états-unienne, britannique ou brésilienne). Il a le grand mérite de doter la théorie politique critique de deux nouveaux concepts : logocratie et anticatastase, que j’ai déjà, pour ma part, ajoutés à mon propre arsenal. Bref, à lire !
[1] https://www.tf1info.fr/societe/video-lci-preparer-son-orientation-des-la-maternelle-raillee-sur-internet-ministre-elisabeth-borne-corrige-ses-propos-2364171.html
[2] https://www.leparisien.fr/politique/retraites-personne-na-craque-crie-dussopt-furieux-aux-deputes-lfi-qui-quittent-lassemblee-18-02-2023-345IRZTSTRD3LGGBRECOGA7VMI.php
[3] https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/la-retraite-minimale-a-1-200-euros-ne-sera-pas-pour-tout-le-monde_AV-202302100465.html
[4] https://www.sudouest.fr/politique/reforme-des-retraites-pas-moins-de-1-200-euros-net-pour-une-carriere-complete-13315453.php
[5] Ce que j’analysais pour ma part dans mon propre ouvrage, Ce que le marché fait au monde, en 2020. J’y écrivais que « La post-truth n’est donc ni négation de la vérité, ni mensonge, ni dissimulation ; elle ne pose même pas la vérité comme une option parmi la multiplicité des propositions équivalentes (au sens de la valeur d’échange). Plongée dans ce stade du spectaculaire, la vérité est dépassée. » (p.148) J’y expliquais en outre que l’une des raisons à cela est le déploiement infini du marché. Les propositions, dans l’ère de la post-vérité, deviennent de simples marchandises. « Comment, dès lors, arbitrer entre les différentes propositions ? Morbleu, quoi de plus simple ? Le marché ! Ce que nous appelions plus haut le marché cognitif. Une marchandise n’est ni vraie ni fausse, elle trouve preneur ou pas, voilà tout. Ce qui compte n’est pas que Donald Trump ait dit une absurdité, qu’Emmanuel Macron ou l’un de ses nervis aient proféré une imbécilité ou un mensonge éhonté, ni même qu’un (pseudo-)philosophe vende sa propre crétinerie et l’étale partout ; mais l’image produite et sa réception, l’offre s’adaptant au gré de la demande supposée (car il y a bien évidemment derrière des enjeux de domination et de formatage des esprits, « d’adaptation » au sens lippmannien). » (p.150)
[6] Ce qui relève, à ce stade, et je dis cela sans volonté polémique mais avec un simple regard clinique, de la pathologie.
[7] Et, par extension, de la démocratie « tout court ». Viktorovitch défend dans Logocratie l’idée de démocratie représentative à des fins argumentatives : étant une modalité « faible » de la démocratie, bien loin de la démocratie participative autrement plus exigeante, si l’on montre que cette modalité « faible » est attaquée voire annihilée, a fortiori toutes les autres modalités plus « fortes » le seront aussi. De plus, la démocratie que décrit Viktorovitch est la démocratie au sens strictement libéral du terme – c’est ainsi que l’auteur peut écrire que « la démocratie ne peut qu’être « libérale » au sens politique du terme, c’est-à-dire garantir les libertés publiques » (p.236), ce qui témoigne d’une singulière acception du libéralisme dont j’ai montré, dans Ce que le marché fait au monde, qu’il ne défend pas « la » liberté, mais « une certaine liberté », que j’ai appelée la liberté de marche. Le lecteur de ce blog ne sera pas surpris en lisant que, pour ma part, et c’est un point de désaccord avec Viktorovitch, je considère depuis longtemps que la France n’est pas une démocratie, ni forte ni faible, ni libérale ni illibérale.
[8] Pour ma part, je considère que le régime français, à mille lieues de la démocratie, doit être qualifié d’ « oligarchie élective autoritaire »… de plus en plus autoritaire.
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